Modernisation du Parc du Val d’Adour

En 2021, face aux difficultés économiques et aux contraintes sanitaires, le marché aux bestiaux du Parc du Val d’Adour a failli disparaître. Pour assurer sa pérennité, une Société d’Économie Mixte à Opération Unique (SEMOP) a été créée, permettant de moderniser sa gestion.

Depuis, le marché se tient chaque mardi avec un système de vente aux enchères, garantissant aux éleveurs un paiement sous cinq jours. Ces évolutions ont porté leurs fruits : en 2024, le volume des transactions a atteint 8,4 millions d’euros, et le nombre de bovins commercialisés est passé de 500 à 6 661.

Forte de sa compétence en matière de développement économique, la Communauté de Communes Adour Madiran (CCAM) joue un rôle central dans la structuration et l’avenir du marché aux bestiaux. Son engagement s’inscrit dans une dynamique intercommunale et régionale, visant à :

• Garantir la pérennité économique de cet outil essentiel,
• Soutenir les éleveurs,
• Valoriser le rayonnement agricole du territoire.

Aux côtés de la commune de Rabastens et de la SEMOP, la CCAM s’impose comme un acteur incontournable pour accompagner les évolutions nécessaires et assurer une gouvernance adaptée aux enjeux actuels.

Le Parc du Val d’Adour doit désormais faire face à la vétusté de ses infrastructures. Une première phase de travaux, prévue en juillet 2025, représente un investissement de 350 000 euros HT. Elle inclura notamment la mise aux normes électriques du bâtiment central – construit en 1979, ainsi que des des améliorations pour garantir la sécurité et réduire les coûts énergétiques.

Ces travaux de modernisation constituent une véritable opportunité majeure pour le territoire :

• Renforcer son rôle économique,
• Assurer sa pérennité sur le long terme,
• Soutenir une agriculture dynamique et innovante.

Une réflexion tripartite entre la CCAM, la commune de Rabastens de Bigorre et les professionnels agricoles est en cours pour imaginer le futur du site. L’objectif est d’optimiser les 12 hectares disponibles en développant des activités annexes en lien avec le marché.

Une étude menée par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) accompagne cette démarche, en accord avec les principes de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN).

Grâce à ces efforts conjoints, le marché aux bestiaux continuera de jouer un rôle moteur dans le développement agricole et économique du territoire Adour Madiran.

Envie d’en savoir plus sur le marché aux bestiaux  ? Rendez-vous sur le site officiel du Parc du Val d’Adour